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Total's presentation of Yadana proj



Subject: Total's presentation of Yadana project

INFO BIRMANIE - BURMA CENTRUM NEDERLAND

5/03/96
DE PROJET GAZIER DE YADANA AU MYANMAR (BIRMANIE)


I - PRESENTATION FACTUELLE ET CALENDRIER

1. Historique et localisation

TOTAL. a sign=E9 en julliet 1992 avec la compagnie d=92Etat du Myanmar MOGE=
=20
(Mynamar Oil and Gas Entreprise) un contrat de partage de production en vue=
=20
de l=92appr=E9ciation du d=E9veloppement et de la production de gaz sur le=
 champ=20
offshore de Yadana, situ=E9 dans la Golfe de Martaban, =E1 environ 70 km des=
=20
c=F4tes birmanes (voir carte jointe). Une campagne de forages de d=E9lin=E9a=
tion=20
conduite en 1993 a donn=E9 des r=E9sultats tr=E8s positifs, permettant=
 d=92=E9valuer=20
les r=E9serves de gaz naturel =E1 plus de ? ter (soit 140 milliards de=
 m=E8tres=20
cubes), ce qui place Yadana parmi les champs g=E9ants.

Les n=E9gociations men=E9es depuis f=E9vrier 1993 avec la compagnie d=92Etat=
=20
tha=EFlandaise Petroleum Authority of Thailand (PTT) d=E9sireuse d=92importe=
r du=20
gaz naturel pour l=92alimentation de centrales =E9lectriques ont abouti =E1=
 la=20
signature d=92un contrat de vente de gaz (=93Gas Sales Agreement=94) le 2=
 f=E9vrier=20
1995.

2. Description du projet

Les pourcentages d=92int=E9r=EAt des diff=E9rents partenaires se=
 r=E9partissent comme=20
suit:

TOTAL (op=E9rateur)		31,24 %
UNOCAL			28,26 %
PTT-EP			25,50 %
MOGE				15,00 %

Le co=FBt pr=E9visionnel du projet est de 1 milliard de $ (pour la partie=
 situ=E9e=20
au Myanmar, hors co=FBts d=92exploitation).

Dans sa majeure partie, le gaz sera destin=E9 =E0 la Tha=EFlande pour=
 alimenter=20
une centrale =E9lectrique de 2,800 megawatts situ=E9e dans la r=E9gion de=20
Ratchaburi, au nord-ouest de Bangkok. Ult=E9rieurement, le cinqui=E8me=
 environ=20
de ce gaz alimentera le march=E9 domestique birman, qui manque d=92=E9nergie=
 de=20
facon chronique. Destin=E9 =E0 la g=E9n=E9ration d=92=E9lectrique, il=
 servira ainsi les=20
industries et les populations locales.

Au TOTAL, la production du champ de Yadana devrait s=92=E9lever =E0 650=
 millions=20
de pieds cubes/jour, dont 525 pour la Tha=EFlande et 125 pour la Birmanie.

Le transport du gaz depuis Yadana jusqu=92a la fronti=E8re tha=EFlandaise=
 sera=20
effectu=E9 par un gazoduc de 400 km - sous-marin, puis terrestre - r=E9alis=
=E9=20
sous la responsabilit=E9 de TOTAL. La construction des 260 km suivants,=20
correspondant =E0 la partie tha=EFlandaise du gazoduc rel=E8ve de la=20
responsabilit=E9 de Petroleum Authority of Tha=EFlande, acheteur du gaz. Un=
=20
autre gazoduc, qui sera sous la responsabilit=E9 de la soci=E9t=E9 nationale=
 MOGE,=20
devrait relier le champ de Yadana aux environs de Yangon.


3. Calendrier du projet: la pose du gazoduc commercera =E0 l=92automne 1996.

-	Entre mars et mai 1995, des travaux pr=E9paratoires de reconnaissance,=20
destin=E9s 	notamment =E0 mat=E9rialiser le trac=E9 du futur gazoduc, ont=
 =E9t=E9=20
effectu=E9s. 	Interrompus avec l=92arriv=E9e de la mousson, ils ont repris=
 au=20
retour de la saison 	s=E8che (octobre 1995 =E0 mai 1995).

-	Les appels d=92offres aux compagnies de construction internationales ont=
 =E9t=E9=20
 	lanc=E9s fin 95-d=E9but 96. TOTAL fait appel, pour les parties =93offshore=
=94 (en=20
mer) 	et =93onshore=94 (terrestres), =E0 des entreprises sp=E9cialis=E9es=20
internationalement 	reconnues pour leur comp=E9tences.

-	Des travaux pr=E9patroires d=92infrastructure, pr=E9alables =E0 la pose du=
=20
gazoduc, et 	incluant deux ouvrages d=92art, destin=E9s =E0 traverser les=20
rivi=E8res, et une piste 	d=92aviation, sont en cours depuis octobre 1995.=
 La=20
pose du gazoduc terrestre se 	d=E9roulera en 1996-1997, pendant la saison=20
s=E8che. Le long du futur gazoduc 	sera construite une piste de service,=20
n=E9cessaire =E0 la pose et plus tard =E0 	l=92entretion du 	pipeline.

-	Les plates-formes =93offshore=94 seront install=E9es entre mi-1997 et=
 d=E9but=20
1998, le 	pipeline en mer entre mi-1997 et fin 1997.

-	Les livraisons de gaz en Tha=EFlande doivent commencer au 1er julliet=
 1998.

La production commencera en 1998 et durera 30 ann=E9es.


II - CONSEQUENCES POUR LE DEVELOPPEMENT DU PAYS ET L=92ECONOMIIE LOCALE

1. Une chance historique de d=E9velopment et d=92ouverture

De par leur pr=E9sence en Birmanie, TOTAL et ses partenaires, UNOCAL et=20
PTT-EP, se sont engag=E9s de mani=E8re constructive aux c=F4tes d=92un=
 peuple=20
aujourd=92hui isol=E9, qui a besoin d=92espoir, d=92=E9nergie, qui a droit=
 au=20
d=E9veloppement =E9conomique. Ils consid=E8rent qu=92une nation qui dispose=
 de=20
ressources =E9nerg=E9tiques confirm=E9es a tout int=E9r=EAt =E0 s=92ouvrir=
 au monde, =E0=20
favoriser des changements de soci=E9t=E9 et =E0 obtenir la paix sur son=20
territoire, car elle a besoin de la confiance des investisseurs=20
internationaux si elle veut assurer l=92exploitation et la commercialisation=
=20
de ses ressources naturelles, facteurs clefs de sa croissance =E9conomique.

La production de ce gaz, qui repr=E9sentera une part tr=E8s importante des=
=20
exportations birmanes, est une chance historique de d=E9veloppement=
 =E9conomique=20
et social pour la population de ce pays qui figure parmi les plus pauvres du=
=20
monde. La mise en production apportera des recettes au pays =E0 partir de=20
1998, et ce durant 30 ans. Les recettes fiscales pour le pays seront=20
partiellement pay=E9es en nature, sous forme de fourniture de gaz destin=E9=
 au=20
march=E9 int=E9rieur.


2. Les retomb=E9es du projet pour la population et l=92=E9conomie locales

- Fourniture de gaz au march=E9 int=E9rieur

A lui seul, le niveau de la demande nationale birmane de gaz n=92aurait pas=
=20
permis de justifier l=92investissement consid=E9rable que repr=E9sente le=20
d=E9veloppement d=92un champ offshore. L=92exportation vers la Tha=EFlande=
 est,=20
outre une source de revenus d=92exportation, la condition rendant le projet=
=20
=E9conomiquement viable.

Les 125 millions de pieds cube/jour r=E9serv=E9s =E0 la demande int=E9rieure=
=20
prendront le relais de la production en d=E9clin du champ terrestre d=92Apya=
uk=20
et seront utilis=E9s dans les r=E9gions de Yangon et du Tenasserim,=20
essontiellement pour produire de l=92=E9lectricit=E9, indispensable au=20
d=E9veloppement =E9conomique.

- Revenus des autorit=E9s birmanes

Compte tenu, d=92une part, de ce qu=92aucune taxe ne sera pay=E9e au=
 gouvernement=20
birman avant 1998 (d=E9but de la production) et, d=92autre part, des co=FBts=
 -=20
investissements et taxes - support=E9s par MOGE, les revenus cumul=E9s que=
=20
tirera le pays de ce projet seront positifs en 1999.

Une partie des taxes =E9tant pay=E9e sous forme de gaz, le cash flow net=
 cumul=E9=20
ne sera pas positif avant l=92an 2002.

- Emploi et formation

Fin 1995, TOTAL employait directement 20 expatri=E9s et environ 150 employ=
=E9s=20
locaux, dont 80 stagiaires.

A ces chiffres s=92ajoutent les personnels recrut=E9s par les sous-traitants=
=20
pour b=E2tir les installations. A titre d=92exemple, les r=E9mun=E9rations=
 vers=E9es=20
aux travaillieurs locaux d=E9but 1995 (entre 200 et 300 Kyat/jour selon la=
=20
qualification) sont sensiblement sup=E9rieures =E0 la moyenne locale. En=
 plus de=20
leur salaire, les ouvriers sont log=E9s et nourris gratuitement, ils=
 recoivent=20
un =E9quipement de s=E9curit=E9 et passent un contr=F4le m=E9dical.

Dans la r=E9gion que traversera le gazoduc, l=92op=E9rateur s=92assure que=
 les=20
populations de tous les villages de la r=E9gion ont des chances =E9gales=20
d=92acc=E9der =E0 ces emplois, sans privil=E9gier un village ou une ethnic=
 par=20
rapport aux autres.

- Retomb=E9es socio-=E9conomique autour gazoduc

-	TOTAL a fait r=E9aliser une analyse socio-=E9conomique, qui sera mise =E0=
 jour =09
r=E9guli=E8rement. Elle porte sur les caract=E9ristiques des villages se=
 situant =E0=20
	proximit=E9 du gazoduc, le niveau de vie, les emplois et qualifications =09
professionnelles, les besoins m=E9dicaux et =E9ducatifs, les transports et=
=20
services 	publics. Dans 13 villages ont =E9t=E9 constitu=E9s des =93comit=E9=
s de=20
communication=94 	destin=E9s =E0 identifier les candidates aux emplois=
 qualifi=E9s,=20
=E0 conna=EEtre les besoins 	de d=E9veloppement et =E0 favoriser le=
 dialogue.

-	Les premi=E8res actions men=E9es, en fonction des demandes de chaque=
 village,=20
ont 	consist=E9 =E0 distribuer des livres, tableaux et bancs pour les=
 =E9coles,=20
des bicyclettes 	pour le transport d=92infirmi=E8res, =E0 organiser des=
 visites=20
m=E9dicales, =E0 construire 	des latrines anti-mouches pour pr=E9venir le=
 cholera.=20
Une douzaine de m=E9decins 	de nationalit=E9 birmane assurent, aux frais du=
=20
projet, des soins gratuits =E0 plein 	temps dans les villages, ainsi que la=
=20
formation de personel para-m=E9dical. La 	modernisation de plusieurs =E9cole=
s et=20
centres hospitaliers est entreprise. Des 	programmes pilotes d=92aquaculture=
,=20
ainsi que la mise en place d=92=E9levages 	porcins, sont en cours.

-	Un programme antiamaril est mis en route, avec la collaboration de=20
l=92Institut 	Pasteur.

-	La faisabilit=E9 d=92autres actions est =E0 l=92=E9tude; am=E9lioration=
 des services=20
de 	fourniture d=92eau, am=E9lioration des h=F4pitaux, fourniture de=
 graines, de=20
plante, 	filets de p=EAche...


III - CRITIQUES RELATIVES A LA CONSTRUCTION DU GAZODUC

Diverses all=E9gations ont =E9t=E9 rapport=E9es par des correspondants de=
 presse=20
occidentaux, qui tirent souvent leur origine d=92articles publi=E9s par la=
=20
presse tha=EFlandaise. Une analyse pr=E9cise de ces all=E9gations montre=
 qu=92elles=20
pratiquent souvent l=92amalgame et comportent de nombrouses contre-v=E9rit=
=E9s,=20
confusions ou affirmations d=E9nu=E9es de preuves.

S=92il n=92entend entrer dans aucune pol=E9mique de caract=E8re politique,=
 TOTAL=20
peut r=E9pondre avec clart=E9 sur les all=E9gations relatives =E0 sa propre=
 action=20
et =E0 celle des entreprises et des personnes qui travaillent, sous sa=20
responsabilit=E9, sur ce projet.

1. Les all=E9gations de travail forc=E9

Depuis 1993, des craintes ont =E9t=E9 exprim=E9es concernant la main=
 d=92oeuvre=20
employ=E9e pour construire la futur gazoduc. Il faut pourtant rappeler que=
 les=20
travaux de construction des infrastructures n=92ont commenc=E9 qu=92=E0=
 l=92automne=20
1995, et que la pose du gazoduc proprement dite d=E9butera =E0 l=92automne=
 1996.

Les travaux d=92infrastructure et la pose de ce gazoduc se font et ce feront=
=20
sous le contr=F4le de TOTAL, et comme toujours en pareil cas, le Groupe fait=
=20
appel =E0 des soci=E9t=E9s sp=E9cialis=E9es comp=E9tentes,=
 internationalement reconnues.=20
Celles qui sont retenues ont et auront recours dans la mesure du possible =
=E0=20
de la main d=92oeuvre locale, =E9videmment volontaire et r=E9mun=E9r=E9e,=
 apportant=20
ainsi des ressources aux populations des zones int=E9ress=E9es (les=
 effectifs,=20
variables en fonction des p=E9riodes, atteignent environ 600 travailleurs=20
locaux dans les phases d=92activit=E9 intense, en saison s=E8che). Au moment=
 du=20
versement des salaires, chague employ=E9 signe un registre authentifiant=20
l=92authenticit=E9 de cette op=E9ration.

Ces compagnies op=E9rent bien =E9videmment dans des conditions de respect=
 des=20
droits de l=92homme et du travail en tous points =E9quivalentes =E0 celles=
 que=20
cette compagnie applique partout dans le monde. Elles sont tenues, au=20
respect d=92un code de conduite =E9dict=E9 par TOTAL, qui d=E9finit les=
 principes de=20
respect et de consid=E9ration envers les populations locales et=
 l=92environnement.



2. Les accusations de d=E9placements forc=E9s de populations

Depuis la conclusion des premiers accords relatifs au d=E9veloppement du gaz=
=20
de Yadana (1992), TOTAL n=92a jamais eu connaissance du moindre d=E9placemen=
t de=20
population li=E9 =E0 son projet. Il n=92aurait d=92ailleurs pas lieu d=92=EA=
tre, puisque=20
le trac=E9 retenu pour le gazudoc =E9vite les villages.

N=E9anmoins, en raison du type d=92habitat tr=E8s dispers=E9, un =93village=
=94 peut=20
s=92=E9tendre sur une vaste superficie, et pour chaque cas o=F9 l=92emprise=
 du=20
pipeline passe sur une surface cultiv=E9e, une compensation est vers=E9e aux=
=20
habitants concern=E9s suit sous forme d=92indemnit=E9s, soit par la mise =E0=
 leur=20
disposition d=92une terre =E0 cultiver aussi proche que possible de celle=
 dont=20
ils diposaient.

3. L=92amalgame entre le gazoduc et le chemin de fer Ye-Tavoy

Les m=E9thodes utilis=E9es pour construire ce chemin de fer sont parfois=20
d=E9nonc=E9es. (recours =E0 des travailleurs forc=E9s). Mais il faut savoir=
 que ce=20
chemin de fer n=92a rien =E0 voir avec le projet gazier:

-	c=92est un projet ancien (datant de l=92=E9poque coloniale), destin=E9 =E0=
 prolonger=20
vers 	le Sud une ligne existance afin de d=E9senclaver cette region isol=E9e=
, et=20
qui suit un 	trac=E9 Nord-Sud, alors que le futur gazoduc suit un trac=E9=
 Ouest-Est.

-	ce chemin de fer est loin d=92=EAtre op=E9rationnel.

-	techniquement, ses capacit=E9s sont de toute facon inadapt=E9es au=
 transport =09
d=92=E9lements de tr=E8s grande taille utilis=E9s dans un chantier de ce=
 type. Les =09
=E9quipments seront achemin=E9s par barges, puis d=E9barqu=E9s sur une base=
 =09
logistique construite sp=E9cialement =E0 cot effet. Ils sont ensuite=
 transport=E9s=20
par 	camions sur le chantier de construction. Les d=E9placements de=
 personnes=20
et de 	petits mat=E9riale depute la capitale seront effectu=E9s par avion, =
=E0=20
l=92aide de la piste 	d=92a=E9roport en cours de construction aujourd=92hui.

IV - QUESTIONS RELATIVES A L=92ENVIRONNEMENT

La construction du gazoduc ne mettra pas en p=E9ril l=92=E9quilibre=
 =E9cologique de=20
cette zone.

1. Environnement terrestre

-	C=F4t=E9 birman, la partie terrestre du futur gazoduc (qui sera enterr=E9)=
=20
traversera le 	pays sur une tr=E8s courte distance: 64 km. Sa pose sera=20
ex=E9cut=E9e par des 	entreprises sp=E9cialis=E9es.

	Afin de limiter l=92impact =E9cologique, TOTAL a envoy=E9 sur place fin=
 1994 	des=20
	=E9quipes pluridisciplinaire (=E9cosyst=E8me, hydrologie, for=EAts,=
 zoologie, etc.)=20
qui 	ont seigneusement =E9valu=E9 plusieurs options pour le trac=E9 de ce=
 gazoduc.=20
Le 	trajet retenu (plus long que les trajets initialement envisag=E9s) est=
=20
celui qui 	respecte au mieux l=92environnement.

	Les zones travers=E9es ne comportent pas de for=EAts primaires, amis des=
 zones=20
peu 	bois=E9es. Seuls les derniers kilom=E8tres du trac=E9 retenu, sur un=
 versant =09
montagneux, n=E9cessiteront l=92abattage d=92arbres, mais le trajet retenu=
 suit=20
une 	piste existante, ce qui devrait limiter consid=E9ralement le nombre=20
d=92arbres =E0 	couper. TOTAL compensera ces abattages par des plantations=
 au=20
moins 	=E9quivalentes de nouveaux arbres.

-	C=F4t=E9 tha=EFlandais, le choix du trac=E9 et la pose du gazoduc se=
 feront sous=20
la 	responsabilit=E9 de l=92entreprise nationale PTT.

2. Environnement marin

La construction des plates-formes en mer ne pose pas de probl=E8me=
 particulier=20
et TOTAL maitrise parifaitement les techniques de construction et=20
d=92exploitation permettant un respect rigoureux de l=92environnement marin.=
 La=20
r=E9cente mise en oeuvre des installations de Bongkot dans le Golfe de=20
Tha=EFlande en est une tr=E8s bonne illustration.
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BCN is onafhankelijke stichting. Doel: Nederlandse samenleving informeren=20
over Burma. Het initieert en co-ordineert aktiviteiten die democratisering=
=20
en duurzame ontwikkeling bevorderen. Het geeft een positieve bijdrage aan=20
een constructieve dialoog tussen de diverse groeperingen.

BCN
Paulus Potterstraat 20
1071 DA AMSTERDAM
THE NETHERLANDS
(31)20-6716952 (tel)
(31)20-6713513 (fax)

visit these sights:
http://sunsite.unc.edu/freeburma/freeburma.html
http://www.uio.no/tormodl
http://danet.wicip.org/fbc/freeburma.html