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Total/Suu Kyi



a little history and remembrance on this international christian
christmas day...merry xmas, eat drink and be merry, and remember
tomorrow is another day
***

for those you who would rather not dare try their french (its really a
simple latin language), let me say this, in brief, aung san suu kyi here
below says that TOTAL is the principle company supporting the so-called
today SPDC military system of repression. Both the FIDH and OGD Paris
based human rights and drug investigation orgainsations, respectively,
interviewed TOTAL about MOGE's fictive 150 million dollar participation
(15%) partnership. Total told FIDH, right, its fictive, and told OGD,
basically, "you do drugs, we do hydrocarbons, so we dont have to talk to
you." Further in this story is how the French ambassador, Pottier, still
there, pushed the right wing national press, Figaro, to promote Burma as
a "new look" tourist attraction.

like we say in france, the more things change, the more they stay the
same. that's why france is what it is, the US is what it is, and Burma,
still has Total there, pumping gas, flying in the face of sanctions, now
that the US judge has thrown dismissed the lawsuit against Total, not
having jurisdiction in US courts to rule on Total in Burma. It will be
under appeal shortly, but that will take year(s) to resolve. Total has
not released any press release on this US court case dismissal. For
years it has been said that Moge, and the Burma regime are counting on
gas oil revenues to pay for their Chinese and East European arms
purchases to further entrench themselves in power. It is all part of the
the "military system" denounced here by Aung San Suu Kyi.

Meanwhile, the French are now trying to ingratiate themselves into
Iraq's favor in pursuit of Iraq's oil, while inanely attempting to
distance themselves from their pro-US participation in the air attacks.
Ultimately, as Sir Rodric Braithwaite, former British ambassador in
Moscow until 1992 recently declared, in the Wall Street Journal, "at the
end of the day, France always knew on which side its bread was buttered.
The Americans learned to grit their teeth, stomach France's
idiosyncrasies, and concentrate on the many areas where there was common
ground between the two countries."

Time is quickly running out on French government endorsement of
"constructive engagement" with the drug junta. If you hadn't noticed,
Simone Weil, member of France's highest judicial body, the Conseil
Constitutionnel, and herself a survivor of the Nazi death camps during
WWII, former President of the European Parliament, this great woman
signed the 8 8 88 declaration in support of Aung San Suu Kyi last August
1998, along with Jacques Delors, former President of the European
Commission and many other high-level french politicians.

Total's day in the court of public opinion is a wide open affair, and
next year, 1999, will be a historic turning point where, neither in
France, nor for Total in Burma, as things change will they be the same.

ds
*******
La visibilité du SLORC dans 
l'heroïne business embarrasse TOTAL
©Asia on Line (Digipresse)  5/11/96


"La firme française TOTAL est devenue le principal soutien du système
militaire birman", a déclaré Mme Aung San Suu Kyi, chef de file de
l'opposition et Prix Nobel de la Paix au journal Le Monde (20/7/96) .

Depuis, la direction de la compagnie petrolière ne parvient plus à
masquer
son embarras et ses contradictions quand il est question de sa relation
financière avec MOGE. Dans le journal Le Monde daté 21- 22 juillet 1996,
M.
Daniel Valot, directeur général de l'exploration-Production affirme à
propos du gisement de gaz de Yadana : "nous sommes en phase
d'investissement
de ce projet d'un montant de un millard de US $, auquel la partie
birmane (MOGE
ndlr) participe à hauteur de 15%".

En fait, cette participation est fictive, car, selon l'entretien accordé
le 24/9/96 par la direction de TOTAL à une délégation de la FIDH
(Fédération
Internationale des Ligues des Droits de l'Homme) MOGE n'est pas en
mesure de verser 
sa contribution -environ US$ 150 millions- et devra rembouser
ultérieurement sur la part de gaz censée lui revenir...

Interrogé début 96 par l'OGD (Observatoire Geopolitique des Drogues),
M. Daniel, en charge de la communication de TOTAL, avait déclaré dans un
fax :
"nous opérons dans les hydrocarbures,  votre secteur est la drogue, nous
n'avons donc pas à vous répondre".

Un manque de transparence qui ne peut qu'alimenter les soupçons: comment
les
responsables de la compagnie française pourraient ils ignorer, après 4
ans
d'étroite collaboration avec leur partenaire birman, que la MOGE est la
principale "lessiveuse"du SLORC?

Le tourisme lave plus blanc

Soucieux de la vulnérabilité du SLORC due aussi à ses liens trop
visibles avec
le trafic de drogues, les conseillers et les partenaires occidentaux de
la junte
se sont employés à diversifier les sources de revenus apparents du
régime.

Dans ce contexte a été concoctée la campagne "1996-97 visit Myanmar
year",
qui a bénéficié, pour sa conception et son lancement, de l'appui de
l'ambassadeur de France à Rangoon. En début d'année, M. Pottier a
commencé par
inspirer au journal Le Figaro une série d'articles élogieux sur le "new
look"
des généraux birmans, qui auraient "mis le pays sur le droit chemin du
libéralisme économique", puis dans une interview à l'AFP, il a incité
les
opérateurs économiques français à "préférer la Birmanie au Vietnam",
censé
pourtant appartenir à la mouvance francophone.

Le couronnement de ces manoeuvres de ravalement de la façade du SLORC
s'est
déroulé fin mars à Paris, au salon mondial du tourisme. Y était invité
d'honneur, par les soins de l'ambassadeur Pottier, le général Kyaw
Ba, ministre du tourisme et des hotels .

En accord avec les organisateurs du salon, le président de l'association
des
journalistes professionnels du tourisme et le directeur de ASIA, (la
principale
agence de voyages française opérant en Birmanie), ont décerné le
"Gulliver du
tourisme culturel" à un programme en Birmanie. Une distinction créée en
1996
pour les besoins de la cause...Et quidemeure la seule dont le SLORC
puisse se
targuer.

Le document ci-dessus est la résultante de 4 ans d'enquête en réseau.
Elle a abouti, entre autres,
à la découverte d'un puissant réseau d'influence et de promotion du
SLORC, qui a propulsé la France
en tête des investisseurs en Birmanie.