Description:
En Birmanie, tous les jours sans exception, les
dirigeants militaires au pouvoir dans le pays
obligent plusieurs centaines de milliers d?hommes,
de femmes, d?enfants et de personnes âgées à
travailler contre leur gré. Cette main-d?oeuvre
forcée peut être employée à construire des camps
pour l?armée, des routes, des ponts, des chemins
de fer, etc. Refuser de travailler peut entraîner une
incarcération, des actes de torture, des viols ou des assassinats.
Les officiers de l?armée publient chaque jour des décrets concernant le
travail forcé. La CISL connaît leurs unités, leur rang, leurs noms et
leurs mouvements. Il n?y a que deux moyens d?échapper au travail
forcé : payer pour un remplacement ou, lorsqu?on n?a plus d?argent,
s?enfuir avant que l?armée vienne brûler votre village et vous tuer ainsi
que les membres de votre famille.
L?Organisation internationale du travail a demandé aux autorités
birmanes de mettre fin à la pratique du travail forcé depuis le début
de la décennie 60. En 1997, le SPDC a refusé de coopérer avec une
Comission d?enquête spéciale de l?OIT sur les infractions à la
Convention N° 29 de l?OIT (1930) relatives au travail forcé commises
par la Birmanie. Au début de 1998, le SPDC a refusé d?autoriser la
Commission à entrer dans le pays. Dans son rapport, cette
Commission d?enquête a déclaré que le travail forcé en Birmanie était
un crime contre l?humanité, qui se poursuivrait sans doute tant que les
militaires resteraient au pouvoir.
En juin 2000, la Conférence annuelle de l?OIT a adopté une Résolution
réclamant aux partis, gouvernements, employeurs et syndicats
d?examiner les relations avec la Birmanie et de cesser toute relation
qui pourrait aider la junte militaire à utiliser le travail forcé. La
Résolution demandait également à toutes les institutions onusiennes
et à d?autres institutions multilatérales de faire de même. La
résolution est entrée en vigueur le 30 novembre quand le Conseil
d'administration du BIT a jugé n'être pas convaincu que la Birmanie
avait pris des mesures suffisantes pour donner effet aux
recommandations de la Commission d'enquête. Ce que vous pouvez faire :
Ecrivez au SPDC pour protester contre le travail forcé en Birmanie:
(www.myanmar.com)
Joignez vos efforts à ceux de votre centrale syndicale nationale pour
exercer une pression sur le SPDC via leur ambassade locale, s?il en
existe une dans votre pays (voir appel au Comité des droits humains
et syndicaux de la CISL)
Envoyez un message de soutien à la FTUB via leur site Internet
www.tradeunions-burma.org.
Source/publisher:
CISL
Date of entry:
2003-06-03
Grouping:
- Websites/Multiple Documents
Category:
Language:
Francais