Une dictature qui se rit des sanctions - Analyse

Description: 

Les mesures économiques contre le régime restent sans effet. Cibler le secteur des hydrocarbures serait plus efficace, mais pas sans danger..."Pas question de sanctionner la compagnie privée française Total qui est, aux côtés de la Chine, un des plus gros investisseurs en Birmanie. Le 11 août, suite à la condamnation de l?opposante et prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi à 18 mois de résidence surveillée supplémentaires, l?Union européenne a décidé de nouvelles mesures punitives contre la junte militaire au pouvoir. Celles-ci comprennent des interdictions de visa à des personnalités birmanes et des gels d?avoirs de membres de la junte. Elles s?ajoutent à de nombreuses mesures déjà prises depuis 1996, telles que l?interdiction d?exportation d?armes. Il n?a absolument pas été question de sanctions dans le domaine stratégique du gaz et des hydrocarbures, qui auraient concerné Total. L?éventualité de mesures punitives touchant le pétrolier français n?a même pas été vraiment évoquée dans les discussions entre les pays de l?UE. «Il n?y a pas eu de débat approfondi sur cette question», nous affirmait hier un diplomate européen..."

Creator/author: 

PHILIPPE GRANGEREAU

Source/publisher: 

"Liberation.fr"

Date of Publication: 

2009-09-10

Date of entry: 

2009-09-11

Grouping: 

  • Individual Documents

Category: 

Language: 

Francais, French

Format: 

Size: